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Publication de l'état des connaissances - Comparaison des stratégies de dépistage du cancer du col de l'utérus avec le test de détection des virus du papillome humain (test VPH) ou la cytologie gynécologique (test Pap)

Au Québec, le test Pap est le standard utilisé pour détecter précocement la présence d’anomalies au niveau du col qui pourraient progresser vers des lésions cancéreuses. Advenant un rapport cytologique anormal, une nouvelle cytologie, un test VPH ou une colposcopie avec biopsie seront demandés.

Devant l’implantation du programme de vaccination contre le VPH et en raison des changements dans la pratique du dépistage du cancer du col utérin davantage orientée vers l’utilisation du test VPH, la Direction générale de cancérologie a confié à l’INESSS, en collaboration avec des experts du milieu, le mandat de comparer la validité, l’efficacité et la sécurité du test VPH à celle de la cytologie.

Le test VPH est plus sensible que la cytologie en termes de dépistage des lésions à haut risque de cancer du col de l’utérus, mais sa spécificité est généralement plus faible que celle de la cytologie. La spécificité du test VPH est supérieure lorsqu’elle est utilisée pour le dépistage chez des femmes âgées de 30 ans et plus. L’âge pour commencer le dépistage primaire avec un test VPH est par contre variable selon les organismes consultés. Il est recommandé comme test unique pour le dépistage primaire par plusieurs pays et autorités dans le monde. L’intervalle de temps suggéré entre les tests est de 5 ans.

Une révision régulière des stratégies de dépistage devrait être réalisée à mesure que l’effet populationnel de la vaccination sera obtenu. La combinaison de la vaccination et du dépistage est la meilleure stratégie de prévention du cancer du col utérin.

Le document est disponible dans la section Publications du site Web de l'INESSS.

Publication de l'avis - Statines, hypolipémiants et diminution du risque cardiovasculaire

L’INESSS publie son dossier portant sur l’usage des statines et autres hypolipémiants dans un contexte global de diminution du risque cardiovasculaire. Pour avoir un effet sur ce risque, il importe de comprendre les facteurs qui influent sur la progression de l’athérosclérose à la base des maladies cardiovasculaires (MCV) et d’évaluer les stratégies qui présentent des avantages concernant les conséquences cardiovasculaires telles que les infarctus, fatals ou non, les accidents vasculaires cérébraux, fatals ou non, la mortalité due aux événements cardiovasculaires et la mortalité toutes causes confondues en opposition à un résultat secondaire comme la diminution des lipoprotéines de basse densité.

De ces travaux, l’évaluation périodique de la pertinence du traitement et le renforcement de l’adhésion au traitement, incluant la modification des habitudes de vie, sont ressortis comme des éléments d’optimisation de l’usage des statines et des autres hypolipémiants pour réduire le risque cardiovasculaire. Afin de bien soutenir la première ligne dans ce changement de paradigme, l’INESSS rend disponibles plusieurs documents sur son site Web, dans la section Publications.

Un autre produit, l’outil d’aide à la décision partagée sous forme de calculatrice du risque cardiovasculaire sera rendu disponible en 2018. En attente de cet outil, l’INESSS rendra disponible dans les prochaines semaines une fiche, intitulée « ma feuille de suivi en prévention de mon risque de maladie cardiovasculaire », que le professionnel de la santé pourra remettre au patient une fois remplie avec ce dernier et dans lequel y sera résumé son risque cardiovasculaire, l’intervention choisie pour diminuer ce risque et les objectifs ciblés.

Mise à jour des analyses de biologie médicale de juin 2017

Dans le cadre de la mise à jour du Répertoire québécois et système de mesure des procédures de biologie médicale, l'INESSS rend public l'Avis au ministre présentant les résultats des évaluations qu'il a faites.

Pour en savoir davantage, consultez l'Avis au ministre.

Depuis décembre 2012, l’INESSS évalue les analyses de biologie médicale afin de soutenir les autorités ministérielles pour une prise de décision éclairée quant à l’addition de toute nouvelle analyse dans le Répertoire en fonction de sa pertinence.