Signes et symptômes

Considérant l’évolution de la pandémie de COVID-19, en présence notamment du nouveau variant Omicron, et du besoin du ministère de revalider les critères justifiant un test de dépistage, l’INESSS a mis à jour la liste des symptômes liés à la COVID 19 ainsi que différents constats en découlant :

CONSTATS DE L’INESSS À CE JOUR [20 JANVIER 2022]

  • Dans la population générale infectée par le variant Omicron, les symptômes les plus fréquemment rapportés sont (gammes de prévalence) :
    • Toux (32,5 - 89,0 %)
    • Fièvre (23,8 – 62,0 %)
    • Maux de gorge (35,0 – 72,0 %)
    • Rhinorrhée (57,0 – 78,0 %)
    • Maux de tête (23,8 – 68,0 %)
    • Fatigue (9,1 - 74,0 %)
    • Anosmie ou agueusie (1,3 – 24,0 %)
    • Frissons (17,5 – 34,0 %)
    • Myalgie (13,8 – 62,0 %)
    • Dyspnée (10,0 – 38,0 %)
    • Les symptômes suivants ont été rapportés dans une seule étude : arthralgie (52 %), symptômes apparentés à ceux de la sinusite (29 %), nausée ou vomissements (22 %), douleurs à la poitrine (19 %), expectorations (11,3 %).
  • En comparaison avec le variant Delta, d’après un rapport britannique de bonne qualité méthodologique, les maux de gorge, la fièvre et la toux ont été rapportés plus fréquemment par les patients infectés par le variant Omicron. La fatigue, l’état de conscience altéré, les maux de tête, l’anorexie, la dyspnée, la rhinorrhée, les éternuements, l’irritation des yeux et l’anosmie ou agueusie seraient quant à eux moins fréquents.
  • En comparaison avec les précédents signes et symptômes répertoriés dans cette réponse rapide, des études sans comparateur rapportent une fréquence de maux de gorge, de rhinorrhée et de maux de tête plus importante que lors des vagues précédentes. Quant aux symptômes affectant les voies respiratoires inférieures, ces études suggèrent qu’ils pourraient être moins fréquents que lors des vagues précédentes.
  • Dans les études repérées, la prévalence des divers symptômes chez les patients infectés par le variant Omicron n’est pas comparée avec leur prévalence dans la population générale. Il est donc difficile de conclure quant à la spécificité de ces symptômes pour le diagnostic de la COVID-19.  
  • Dans la population générale (tous âges confondus), le variant Omicron semble être associé à un risque inférieur d’hospitalisation, de séjour aux soins intensifs, de supplémentation en oxygène et de décès par rapport au variant Delta.
  • Les données actuellement disponibles ne permettent pas d’affirmer que le risque d’hospitalisation chez les enfants infectés par le variant Omicron diffère par rapport au variant Delta.

Les données d’une étude sembleraient montrer une tendance à la baisse de la sévérité de la maladie (transferts aux soins intensifs, supplémentation en oxygène, décès) chez les enfants hospitalisés à la suite d’une infection par le variant Omicron, comparativement au variant Delta. Une tendance à la baisse de la durée du séjour à l’hôpital serait également observée.

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