La prostatectomie radicale assistée par robot
2010-02-05 | Cancérologie
Au Canada et au Québec, le cancer de la prostate occupait en 2009 le premier rang des nouveaux cas de cancer et le troisième des décès par cancer chez les hommes. La prostatectomie radicale pratiquée par voie rétropubienne demeure le traitement de référence depuis des décennies, titre partagé récemment avec la prostatectomie radicale par laparoscopie. La prostatectomie radicale assistée par robot (PRAR) offre une nouvelle variante de ces interventions reconnues. La PRAR est largement pratiquée, notamment aux États-Unis, où plus de 60 % des prostatectomies radicales sont effectuées à l’aide de cette technologie.
Une demande adressée en 2008 à l’Agence d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (AETMIS) portait sur l’efficacité, l’innocuité et l’efficience de la chirurgie assistée par robot appliquée principalement à la prostatectomie radicale. Le rapport alors en préparation du Centre fédéral d’expertise des soins de santé de Belgique, publié le 9 février 2009, constitue l’assise de la présente note informative. Les nouvelles données recensées confirment et nuancent à la fois les conclusions de ce rapport quant à la PRAR.
Au Québec, deux centres sont présentement équipés de systèmes chirurgicaux robotisés. Il serait opportun d’explorer la possibilité que ces centres collaborent à la constitution de registres permettant la saisie de données à des fins d’évaluation, ce qui servirait à éclairer les décisions pour de futures mises en place. En outre, ces décisions gagneraient à s’appuyer sur des études opérationnelles et économiques locales.