Utilisation en contexte québécois des inhibiteurs de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) pour le traitement du cancer du poumon

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Sondage portant sur l’État des pratiques: Utilisation en contexte québécois des inhibiteurs EGFR pour le traitement du cancer du poumon
Sondage portant sur l’outil Coup d’œil : Utilisation en contexte québécois des inhibiteurs EGFR pour le traitement du cancer du poumon

Le cancer du poumon est la néoplasie la plus souvent diagnostiquée et la plus mortelle au Québec. Pour les personnes présentant une maladie métastatique, ou pour celles dont la maladie est localement avancée mais pour qui les options de traitement curatif sont épuisées, diverses thérapies systémiques palliatives peuvent être administrées.  Le choix de cette dernière est déterminé en fonction de plusieurs facteurs, dont les résultats de tests de biomarqueurs (par exemple : mutation dans le gène du récepteur de l’epidermal growth factor [EGFR]). Depuis 2011, le traitement standard en présence d’une telle mutation est la thérapie ciblée avec un inhibiteur de la tyrosine kinase ciblant l’EGFR.

Afin d’améliorer les pratiques en cancérologie, l’INESSS a entrepris un vaste chantier en trois volets ayant pour objectif d’explorer le potentiel des données clinico-administratives dans cette amélioration.  

Le premier volet, publié en octobre 2021, portait sur la création et la caractérisation d’une cohorte québécoise de patients atteints d’un cancer du poumon à l’aide de données cliniques administratives.  Aujourd’hui, le deuxième volet, vise à estimer la survie globale des personnes qui reçoivent un inhibiteur de tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR pour le traitement du cancer du poumon et de déterminer si ces résultats sont similaires à ceux rapportés dans les études publiées. 

À la suite de l’analyse des données disponibles, l’INESSS émet une série de constats concernant :

• le portrait général de l’utilisation de ces inhibiteurs au Québec;
• l’appréciation de l’état des pratiques ;
• la comparaison de ces résultats avec ceux des études publiées ;
• les enjeux méthodologiques pour l’évaluation des thérapies en contexte réel québécois.